Dédiée à la violoncelliste et compositrice Émilie Girard-Charest, la pièce fait référence, non sans humour, à certaines indications d’interprétation (souvent en italien) que l’on retrouve dans les partitions : parlando (parlé) est utilisé lorsqu’un instrument doit imiter les inflexions de la voix alors que ma troppo détourne l’expression « ma non troppo » (mais pas trop), une incitation à la modération. Il s’agit là d’évoquer le caractère verbomoteur assumé de cette courte pièce.